Bonjour tout le monde ! En cette époque de rentrée, je vous apporte enfin des nouvelles de ces dernières semaines, qui ont connu déconvenues et belles satisfactions. Une période chargée et des espoirs de renouveau à laquelle je n’ai pas échappé…
Une adaptation fâcheuse
Commençons par les mauvaises choses, si vous le voulez bien, histoire de terminer sur une note positive -on n’est pas là pour s’inciter à remplir ses joues de sucreries tel un écureuil avant l’hiver en se lamentant mais bien pour se motiver à continuer à dessiner, encore et toujours.
Comme annoncé précédemment, j’ai commencé l’adaptation de mon encre Rumble 三 en format plus grand pour un ami et disons que, eh bien, tout n’a pas exactement fonctionné comme prévu. Après une heureuse trouvaille de cadres pas cher sur Leboncoin -mec, on ne vend PAS des articles avec de la moisissure, voyons ! Tu m’étonnes que c’est pas cher- et après avoir nettoyé lesdits cadres donc, je m’attelle tranquillement au fond en tentant un rendu plus esthétique de l’aplat blanc : j’aimerais que ça reste le blanc du papier au lieu de peindre à l’encre blanche par-dessus le reste du dessin. Pour ça, l’humanité a développé des outils quasiment magiques : connaissez-vous le graphigum (ou liquide de masquage) et le masking tape ? Ces deux merveilles permettent de créer une forme avant de colorer par-dessus puis d’enlever la forme en question et, surprise, votre couche de couleur n’a pas fait effet là où se trouvait le graphigum ou le masking tape -l’équivalent d’un pochoir, en somme. Seulement voilà, le graphigum, ça déchire souvent le papier (dans mon expérience) -à quoi ça sert alors ?- et tout cela n’était pas franchement adapté à la technique de fond que j’ai choisie, qui utilise beaucoup d’encre. Le papier est donc saturé et, avec la capillarité -on a tous vu Fred & Jamy et leur morceau de sucre- ça déborde du « pochoir » !
Et puis, de toute façon, le scotch a aussi déchiré le papier et le fond rend beaucoup moins bien qu’en petit… Bref, c’est un désastre ! Et toute cette encre utilisée ! Ça m’a un peu découragée mais j’hésite à recommencer différemment ou à utiliser le verso (car l’encre a traversé, capillarité tout ça)… Stay tuned pour voir ce qu’il en sera.
Et les bonnes surprises dans tout ça ?
Pardonnez la longueur du précédent paragraphe, je crois que c’est ma frustration qui a voulu s’exprimer dans son entièreté. Je tâcherai de vous épargner trop de temps de lecture ici (mais il faut bien du référencement, hein).
Tout d’abord, j’ai encore continué les exercices de Quickposes et les résultats sont encourageants, mais surtout, j’ai enfin fini cette loooongue étude proposée par le programme d’anatomie de digitalpainting.school. Après un dessin au trait, une peinture grossière en valeurs de gris pour travailler la lumière, j’ai affiné cette semaine la peinture puis colorisé le tout. Les étapes ci-dessous :
Cet exercice m’aura pris des heures et des heures mais je suis super satisfaite du résultat ! On voit bien le saut de réalisme entre le nettoyage des contours et l’affinage du digital painting, bien que le modèle ait une moue triste qui sort de nulle part sur mon tableau final ! Ceci dit, j’aime bien son expression qui dit : « Je ne suis pas sûre de pourquoi je suis là, moi. ».
Je n’en peux plus de cette photo, je l’ai trop vue et trop travaillée -les deux dernières étapes m’ont pris 6h à elles seules- et devinez quel est le prochain exercice du programme ? Refaire la même étude directement à la couleur !
Malgré tout, cette technique me paraît plus naturelle que la première utilisée, à savoir dessiner en nuances de gris pour ensuite coloriser. Au prochain épisode, nous verrons si je sors indemne de cette nouvelle épreuve ou si « la fille au flingue » aura raison de ma santé mentale. À vos paris !
Une réflexion au sujet de « Des hauts et des bas au bout du pinceau »
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