Jodessa programme mi-octobre 2022

Quand les petits cailloux forment de grandes montagnes

« C’est quoi ce titre de coach en bien-être confucianiste ? » me direz-vous. Et je vous comprends. Mais cette expression image bien la dernière période, qui m’a fait prendre davantage confiance en moi à travers de petits événements et travaux…

Inktober : un dessin par jour pendant 30 jours

Si vous suivez mes réseaux, vous avez dû voir passer peu ou prou une publication par jour depuis le début du mois. En effet, octobre rime avec inktober (bon, pas vraiment mais « inktobre », c’est moins accrocheur) ! Si vous ne savez pas ce que c’est, je vous laisse consulter mon dernier article, publié au début du mois.

Alors, bien sûr, je ne suis pas satisfaite de tous mes dessins quotidiens ; j’ai parfois gribouillé quelque chose de rapide, sur une page de mon carnet, au coin d’une table, pour ne pas manquer le dessin du jour mais… et c’est tout l’intérêt de la chose, le défi du dessin journalier est surtout un prétexte. Un prétexte pour s’inspirer, avoir des idées, s’intéresser à de nouvelles techniques parfois, exercer et, de ce fait, renforcer ses compétences petit à petit, surtout.

Par exemple, cette année, les thèmes m’ont fait me pencher sur les feutres à alcool, avec lesquels je ne suis pas totalement à l’aise, mais pour lesquels je m’améliore progressivement et que j’aimerais vraiment maîtriser à terme car j’apprécie leur rendu professionnel. J’ai aussi beaucoup utilisé l’encre et l’aquarelle pour des rendus en nuances de gris quand je souhaitais faire ça rapidement. Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai réalisé que certaines esquisses peuvent faire penser à de la bande dessinée ! Alors oui, au début je souhaitais plutôt renforcer mes compétences en dessin digital, moins réaliste que ce que j’ai fait ces dernières semaines, mais finalement, ces revirements ont été bénéfiques.

Vous pouvez toujours tout voir sur ma page Facebook et mon compte Instagram.

Un projet secret…

J’ai aussi travaillé sur un projet de carte et enveloppe pour des amis, à offrir avec un cadeau mais, l’événement n’étant pas passé, je vous dévoilerai tout ça plus tard.

Ici, j’ai voulu me remettre un peu plus dans l’aquarelle. Ce n’est pas encore tout à fait ça et c’est normal, mais le thème trouvé pour la carte plaira, j’en suis certaine ! Et puis, finalement, c’est le travail réalisé « au feeling » sur l’enveloppe qui m’a vraiment plu et m’a amenée à expérimenter un peu sur papier kraft. J’aime particulièrement les visuels en noir et blanc sur fond kraft, je les trouve très puissants.

L’échange avec des professionnels, toujours une source inépuisable d’inspiration et d’espoir

Ces derniers temps, j’ai beaucoup suivi les lives Twitch du graphiste-illustrateur Paiheme, un petit Français de Caen (ça sent la success story à la Orelsan…). J’ai découvert l’artiste au printemps au détour d’une publicité sur Instagram. C’est en cédant à la tentation de cette réclame alléchante -honte à moi- que j’ai été happée par son univers basé sur le vintage japonais -foutus algorithmes de ciblage bien fichus- et que… j’ai fait un achat. Bon, c’était pour un cadeau donc c’est à moitié pardonné, non ? Ah ? C’est pas ça le dicton ? Ce que je ne vous dis pas, c’est que j’ai acheté des choses pour moi par la suite, évidemment. Au final, je préfère céder à la tentation de la publicité quand c’est pour un jeune artiste, auquel j’arrive à m’identifier qui plus est !

Toujours est-il que le jeune homme est plutôt habile en communication et fidélisation. Il a créé toute une communauté autour de son univers, il est présent sur la plupart des réseaux sociaux, il publie des vidéos Youtube régulièrement et… il fait des lives Twitch donc, au nombre de trois par semaine. Pendant ses lives, il travaille généralement à l’élaboration de nouveaux visuels pour des affiches, stickers, coques de téléphone, fresques murales, et j’en passe ! Mais là où il est très fort, c’est qu’il discute avec sa communauté en même temps, comme tout bon streamer qui se respecte, et donne des conseils en création graphique et en gestion très appréciables ! Il nous parle de sa façon de gérer sa boutique en ligne, ses événements, sa société en général, il nous indique quels sont les meilleurs statuts sociaux en fonction des activités, etc.

Aussi, j’ai pu échanger avec lui via ce médium et écouter ses précieux conseils. Ces échanges m’ont permis d’y voir plus clair sur certains aspects de gestion et m’ont donné envie de m’améliorer encore ! Une découverte enrichissante.

Dans un autre registre, j’ai pu assister à un atelier dans ma ville de Bayonne, organisé par le centre d’art associatif Spacejunk et animé par l’artiste Romaround. Ici aussi, ce sont les méandres promotionnels d’Instagram qui m’ont encore menée à l’événement. Pourrait-on en déduire que la publicité et les jeux sur Instagram sont une bonne chose ?

Toujours est-il que j’ai découvert le travail de cette artiste établie au Pays Basque depuis peu et qu’il m’a beaucoup plu ! Un atelier peu onéreux, organisé par une association bayonnaise et dédié à la technique du pointillisme, autant dire que j’ai sauté sur l’occasion. En effet, j’ai toujours beaucoup aimé les œuvres en pointillisme noir et blanc mais, à chaque fois que j’ai essayé cette technique, je me suis arraché les cheveux de déception face au résultat. Je ne suis pas sûre d’avoir la patience nécessaire.

Au cours de l’atelier, l’artiste m’a expliqué rapidement sa technique. J’ai été un peu surprise de la simplicité de la chose, que j’avais déjà appliquée, par logique. J’ai en fait compris que c’est simplement l’application et le temps passé qui font la différence. La jeune femme a beaucoup encensé mon travail -qui, en effet, prend une bonne tournure même s’il n’est pas terminé- et m’a même proposé d’exercer en tant qu’assistante sur ses prochains gros travaux ! C’est le moment de saisir l’occasion et de ne pas renoncer par peur de manque de légitimité ou autre syndrome de l’imposteur. J’espère que ça se concrétisera, j’aimerais beaucoup travailler sur ses œuvres, dans lesquelles je me retrouve complètement. On verra bien !

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